La fin de la gloire du monde et autres études

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Alexandre de Dánann est l'auteur de nombreux ouvrages publiés chez Archè (Milano) et distribués par la Tarente dont la transcription du manuscrit de Jean Laplace, le Finis Gloriæ Mundi.

C'est un manuscrit inédit qui a été publié récemment chez Archè Milano  et distribué par les Éditions de la Tarente : l'étude que rédigea Jean Laplace (1951-1996) sur le Finis Gloriæ Mundi du Maître Fulcanelli a été fidèlement transcrit, édité et présenté par Alexandre de Dánann.

En éditant ce manuscrit dont il est superflu d'en souligner l'intérêt exceptionnel, Alexandre de Dánann a accompli la volonté de son auteur de servir l'œuvre de celui dont la véritable identité est auréolée de mystère et qui publia sous le nom de plume de Fulcanelli deux ouvrages, le Mystère des Cathédrales en 1926 et les Demeures Philosophales en 1930. Ces ouvrages se proposent de décrypter la symbolique alchimique de plusieurs monuments comme la cathédrale Notre-Dame de Paris. Un livre devait conclure cette trilogie : le Finis Gloriæ Mundi (la Fin de la Gloire du Monde) dont le titre fait référence à un célèbre tableau de Juan de Valdés Leal (1622-1690) exposé dans l'église de la Santa Caridad à Séville.

En 1988, Jean Laplace publia dans la revue alchimique La Tourbe des philosophes le synopsis de l'ouvrage retrouvé dans une chemise cartonnée restée à l'abri dans la maison d'Eugène Canseliet (1899-1982) qui fut le disciple en alchimie de Fulcanelli.

Dans cet ouvrage, Fulcanelli se fait l’interprète d’une tradition selon laquelle la vie de la Terre se déroule dans une série de cycles de 2400 ans dont 1200 ascendants et 1200 descendants, et la fin de chaque cycle se manifeste par un terrible bouleversement, expliqué par Eugène Canseliet comme « le retournement des deux extrémités de l’axe ou la culbute des pôles, dont l’un prend brusquement la place de l’autre », et la conséquente destruction d’un hémisphère par le feu (l’embrasement), et de l’autre hémisphère par les eaux qui se renversent dans celui-ci et le submergent (le déluge) ; à la fin du cycle suivant, le phénomène est inversé. Le présent ouvrage, qui demanda à son auteur sept ans d’étude, et qui suit fidèlement le chemin tracé par Fulcanelli et Canseliet, avait été encouragé par ce dernier qui trouvait que son disciple était « dans la voie du vrai », et que son ouvrage était « fort bien orienté ». Sur la trace des éléments laissés par Fulcanelli, Laplace les retrouve dans les traditions de peuples tels que les anciens Égyptiens, les Indiens Sioux, les Mayas.

Quant à Alexandre de Dánann à qui l'on doit la transcription de l'étude de Jean Laplace, il s'agit du “nom de plume” d’un couple de libres chercheurs italiens, auteurs de plusieurs ouvrages, qui ont consacré leur vie à l’étude de l’ésotérisme en tant qu’« aspect spirituel du monde ». Nous leur devons plusieurs ouvrages publiés chez Archè et distribués par les Éditions de La Tarente  : Mémoire du Sang, «  contre-initiation  », culte des ancêtres, sang, os, cendres, palingénésie (1990), Les secrets de la Tara Blanche, Lettres d'un Lama occidental à Jean Reyor (2003), Bô Yin Râ, Un envoyé de la Loge Blanche (2004), Baphometica, quelques aperçus sur l'ésotérisme du Graal et de l'Ordre du Temple (2005), Federico Gualdi, un Rose-Croix méconnu (2006), La magie de la Rose-Croix d'Or, traduction de la Croix d'Or ou bréviaire de la Confrérie de la Rose-Croix (2009), À la suite des secrets de la Tara Blanche (2021) et Le Grand Or Potable des Anciens Philosophes (2024).

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